Pendant 15 jours, Émilie Fenouillat accompagnée de l’équipe du point mobile a fait des allers retours en s’imprégnant du quartier de la gare à Bordeaux. Il y a eu des temps d’observations et d’annotations, des rencontres avec d’autres observateurs, une réflexion menée au cours des ateliers d’écriture par l’association la question de l’autre.
Il en résulte une cartographie absolument subjective au sein de laquelle se comptent les passants, les baisers de gare, les costumes ou les habitués des bancs. Accueillie pour l’occasion par la maison relais Sichem, la carte pointe du doigt l’espace particulier de cette maison : un côté miroir, un côté vitre. De l’intérieur, voir la vie du quartier de manière invisible, observer les gens se recoiffer et se mirer en toute tranquillité.